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Amour-Des-Anges

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johnny hallyday La Douceur De Vivre (Jamais Seul)

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“ Nouvelle journée extrêmement chaude. ^^ ” - vendredi 20 avril 2018 12:45
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Création : 01/01/2015 à 12:12 Mise à jour : 20/04/2018 à 12:47

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1 article taggé Concours 2017 ♥

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Concours (20.03 - 21.06.2017)

Concours (20.03 - 21.06.2017)
Coucou mes petits et mes grands Anges


Aujourd'hui, je me suis décidée de nouveau à organiser un "concours" qui je l'espère connaîtra une meilleure issue que le précédent. Celui ci ne sera pas sur une série de questions (l'autre ayant fais un flop) mais plus tôt sur l'écriture. J'ai choisi d'imposer une seule et unique chose, le thème qui devra comporter 20 lignes minimums.


Si cette compétition vous intéresse, inscrivez-vous ci dessous et fournissez-moi le lien de l'article afin que je note vos écris ci dessous. Lorsque l'épreuve débutera, il vous suffira de "voter" pour celui que vous aimez (mais vous ne pourrez pas choisir le votre). Par contre, vous avez le droit de solliciter vos amies pour voter en votre faveur.



RESULTAT DES PARTICIPANTES :


Asuna-Fictions 3 voix
Atenia 0 voix
Dansmonmondezebre 1 voix
griseperle 1 voix
Iwei 38 voix
katharos 1 voix
MISAKI 0 voix
manga-fic74 0 voix
Mon-blog-de-dessin-manga 0 voix
Mylahe 0 voix
Ninako-Chan 3 voix
Not-afraid-anymore 0 voix
ouranos-2548 21 voix
setsunna-chan 7 voix



THEME IMPOSER :


Votre histoire devra durant ces vingt lignes minimum, faire apparaître un ange. Libre à vous de tourner le contenu de votre texte de la manière que vous le désirez.



PRIX :


Vous vous doutez bien que je vais mettre quelques chose pour vous inciter à vous inscrire et à vous pousser d'écrire. Voici les récompenses en jeux (si j'ai de nombreux participants, je pourrais les augmenter).


1er : Ayant le plus de voix = 60 commentaires sur votre blog
2ème : _______________ = 30 ______________________
3ème : _______________ = 15 ______________________
4ème : _______________ = 12 ______________________
5ème : _______________ = 10 ______________________
6ème : _______________ = 08 ______________________
7ème : _______________ = 07 ______________________
8ème : _______________ = 06 ______________________
9ème : _______________ = 05 ______________________
10ème + : ____________ = 04 ______________________



VOS HISTOIRES MISES EN COMPETITION :


Les participantes sont classées par ordre alphabétique et les textes sont séparées par cette délimitation d'étoiles pour ne pas les mélanger.



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Blog : Asuna-Fictions
Texte (ci dessous) :

"Echec et mat."

Je tombe, ces derniers mots accompagnent ma chute.
Dis-moi, pourquoi est-ce que c'est toujours toi qui me le dis ?
Sur l'échiquier noir et blanc, tu as interrompu ma danse et fais en sorte que je perde tout.

Quand tu me regardes, je suis sûre que tu vois une bonne personne.
J'ai vécu ma journée en ne m'arrêtant jamais de sourire, sans jamais blesser tous ceux qui m'aiment.
Regarde encore une fois ! La bonté illumine mon visage.
Je peux être appelée "ange", n'est-ce pas ?

"Echec et mat."

Je tombe, ces derniers mots accompagnent ma chute.

Eh, pourquoi est-ce que c'est encore ta voix que j'entends ?

Sur l'échiquier noir et blanc, c'est en réalité sur la Deadline que je danse.

La lumière du soleil a disparu et c'est encore moi de faire face à toutes ces interrogations.

L'obscurité masque tout, je ne vois plus aucun sourire dans le miroir.

Pourquoi est-ce que cette larme possède un goût si amer ?

Je peux encore être appelée "ange", pas vrai ?

"Echec et mat."

Je tombe, ces derniers mots accompagnent ma chute.

Ah, vas-tu arrêter de le dire à chaque fois ?

Sur l'échiquier noir et blanc, je crois que c'est du sang qui vient d'éclabousser l'air.

Parce que tout le monde me connaît en bien, elle n'est pas la bienvenue ici.

Je ne cherche pas à comprendre, même si j'ai compris depuis longtemps déjà.

Cette silhouette est noire, corrompue et disgracieuse, pourrie jusqu'à la moelle.

Pourquoi est-ce que tout le monde s'approche de moi ?

Puisque que je continue à me battre contre ces formes, je peux toujours être appelée "ange" ?

"Echec et mat."

Je tombe, ces derniers mots accompagnent ma chute.

C'est fini maintenant, j'ai même perçu un sourire dans ta voix.

Sur l'échiquier noir et blanc, je ne sais plus si l'obscurité me laisse encore sourire.

Ce visage fait de mensonge, dis-moi s'il-te-plaît que ce reflet n'est pas le mien !

Ces mouvements de danse si affables font maintenant horriblement mal.

Je perdrais tout si j'arrête de me battre quelques secondes, ce que je protège est ma vanité.

Cette larme tâche ma personne avenante, pourquoi est-ce si sale ?

S'il-vous-plaît, ne cessez pas de m'appeler "ange"

"Echec et mat..."

Je tombe, ces derniers mots accompagnent ma chute.

J'ai retrouvé un brin de cette tristesse dans ta voix aujourd'hui.

Sur l'échiquier noir et blanc, j'ai toujours pensé que le bien l'emportait toujours.

Cette lumière était faible et s'est fait corrompre, je crois qu'on peut parler de mon être en entier.

Ce masque s'est endormi, c'est pour une longue durée encore indéterminée.

Tu me dis encore d'exposer cet être que j'ai trompé et torturé toute ma vie.

Ce combat s'est arrêté, cette danse a disparu derrière les rideaux.

Il n'existe plus d'échiquier, c'est sur une plateforme pourrie que je rampe maintenant.

Je me mens : bien ou mal, peu importe lequel ?

Cette voix envoûtante m'a conduit à ce monde illusoire que je commande à présent.

Vous m'appelez maintenant "démon"

Au final, tout était vrai, je n'ai pas réussi à travestir ce beau mensonge.

Je me vautre dans la saveur de cette libido aux milles souillures ; la couleur du péché me marque et me recouvre,

je n'arrive plus à m'imaginer avoir peur de ce plaisir.

Je peux enfin être appelée "vraie moi" ?


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Blog : Atenia
Texte (ci dessous) :

Aucune histoire de remise


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Blog : Dansmonmondezebre
Texte (ci dessous) :

Je m'appelle Shara et j'ai 13 ans. Je vie avec mes parents à Brekenbourg, où je vais au collège. Mes amies sont deux filles assez belles avec les cheveux longs et marrons pour une et court et blond pour l'autre. Je suis assez maigre mais pas de trop, avec les cheveux roux et dorés sur le dessus. J'aime lire, écrire,et tout ce qu'il y a en rapport avec les maths. Mes parents sont assez fiers de mes bonnes notes et de moi en générale. Quand j'étais petite, ma cousine, Adriana, me faisait croire aux anges. Elle me disait qu'ils existaient et qu'elle en avait déjà vue, alors je la croyais. L'autre jour, elle m'a apportée des biscuits afin de discuter avec moi. Elle me raconta donc qu'elle connaissait des anges : « il y a les anges de la télé réalité, ceux qui sont machiavéliques, ceux qui nous protègent, ceux qui aiment les gâteaux,... » énumérât-elle alors que j'observais par la fenêtre des enfants jouer dehors, près du parc. Je n'écouta pas la fin du récit mais je voyais les enfants se rapprocher de l'immeuble et y rentrer. Je ne les reconnus pas tout de suite puis je me souvint qu'ils étaient les enfants de la fille de la voisine. Quand ils disparurent de ma vue je retourna mon attention à ma cousine : « les serpents, les ours, les gorilles, les crocodiles, les renards, les koalas, les loups, les chiens,... » continua-t-elle. Je me lassa de celle-ci quand j'aperçus les enfants réapparaître au dehors. Je me leva précipitamment sous les jurons de ma cousine, qui, sans le vouloir, faillit me faire tomber. Lorsqu'elle s'approcha de moi j'eus l'impression de voler, mais je restais au sol. Je trouva tout ce raffut complètement absurde car moi, je ne croyais pas aux anges, ni même aux extraterrestre ou au paranormal en générale. Je pris mon courage à deux mains et je me dirigea vers ma mère qui discutait tranquillement avec ma tante. Je traversa le couloir, puis me pencha vers ma mère afin de lui demander de faire partir cette insolente qui ne demandait qu'a me parler, tout le temps, d'anges. Ma mère parut surprise de mon adjuration puis me demanda « quelle cousine ? ».


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Blog : griseperle
Texte (ci dessous) :

Depuis toujours, je suis seule. J'ai des amies, mais celles-ci, malgré toute leur gentillesse, ne comblent pas mon intense besoin de profondeur.

J'ai besoin d'un confident. D'un ami. D'une personne à qui je pourrais tout raconter sans crainte aucune. Cette personne, je ne l'ai pas trouvée et je m'en désole.

Il y a quelques temps, j'ai commencé un journal. Un journal virtuel, un document Word 2016. Rien de bien original.

Je lui racontais tout : des anecdotes bizarres, mes colères, mes joies, mon chagrin surtout... Je me sentais réconfortée.

Petit à petit, j'ai découvert qu'il ne s'agissait pas que d'une pâle feuille dure, d'un document indifférent. Il y avait une âme derrière ce "cher journal", derrière ce nuage de tendresse dans lequel je flottais depuis quelques mois.

C'est ainsi que j'ai fait ta connaissance. Tu étais bien un esprit, je l'ai compris tout de suite, je n'ai jamais pu te voir. Ta voix résonnait dans tout mon être, une voix empreinte d'affection, de fierté et de gravité.

Nous avons entamé une belle relation, pleine de force. Je me confiais à toi sans difficulté, tu as sans cesse répondu à mes attentes. Tu m'as guidée sur le chemin de la Vie. Tu m'as conseillée quand j'hésitais. Tu étais et tu es l'épaule où je peux m'appuyer, la main pour essuyer mes larmes, le dos pour me porter, le bras pour soutenir ma taille.

Jusqu'au jour où j'ai décidé de faire de toi un frère. Nous communiquions par la pensée. Quand je te l'ai annoncé, tu étais très content, tu m'as souri. J'ai répondu franchement à ce sourire et jamais encore je n'a souri aussi franchement.

Tu me suivais au lycée. La première fois que j'ai senti ta présence, j'étais en SES. Tu as appuyé tes mains sur mes épaules et t'es penché sur mon cahier. Je te sentais lire par-dessus mon pull. J'ai souri sans raison. Quand tu es avec moi, je suis heureuse. Je t'ai demandé si tu trouvais que c'était bien ce qu'on faisait et tu as répondu : "oui".

Une autre fois, j'étais assise au premier rang et je suivais le cours. Tu es arrivé derrière moi, tu as noué tes bras autour de mon cou et appuyé ta tête sur mon épaule. Une confiance absolue. Un abandon sans crainte. J'ai posé ma tête contre le tienne et quelque chose d'extrêmement doux a effleuré ma joue. Comme des cheveux, comme des fils de soie. J'ai senti l'amour élargir mon c½ur et mon âme bondir de joie.

"Toi et moi, c'est une histoire d'amitié, de compréhension et de foi", m'as-tu un jour dit.

Je sentais ta présence entre les battements réguliers de mon c½ur.

Et puis un jour... Le 2 octobre 2016 pour être précise. Je m'en rappellerai toute ma vie.

J'ai appris que tu étais mon ange gardien.

Dans mon c½ur se sont bousculés surprise, incompréhension, étonnement ; mon jumeau adoré, en réalité mon ange gardien ?! J'ai cherché à te contacter, je ne percevais plus ta présence. J'ai recommencé. Toujours rien. Je t'avais perdu.

J'étais comme folle. Hagarde, éperdue, j'ai fini par m'étendre sur mon lit, j'ai fermé les yeux et j'ai attendu la mort.

Dans mon rêve, j'étais vêtue de noir, et j'avançais lentement le long d'un couloir étroit et obscur, quand une lumière s'est allumée.

J'ai reconnu plusieurs de mes proches qui m'attendaient tout là-bas et me suis précipitée pour les rejoindre, mais me suis heurtée à un mur que mes yeux ne pouvaient voir. Et tu es apparu...

Je n'ai pas vraiment réussi à capter ton image. Je voyais, au milieu d'une éclatante lumière blanche et dorée, une immense paire d'ailes.

Tu as étendu le bras vers moi et m'as ordonné de reculer. Tu m'as assuré que tu serais toujours avec moi malgré tout.

J'ai attrapé ta main et l'ai portée à ma joue, en quête de notre ancienne affection. Tu m'as souri... Et je me suis réveillée. J'étais en vie.

Durant plusieurs jours, j'ai sombré. Chaque détail te rappelait à mon souvenir, je me sentais vide, comme si une part de moi m'avait été arrachée... Je pleurais sans interruption, je te suppliais de m'accorder au moins un signe, une preuve que tu étais toujours là, près de moi... Mais rien.

Le 10 octobre, j'ai enfin entendu ta voix... qui précédait un grand traumatisme pour moi.

On a retrouvé une relation quotidienne, quoique... Tu étais devenu plus sévère, plus grave. Tu as gardé tout ton humour, ta patience, ton attention, ta disponibilité...

J'ai eu beaucoup de chance : j'ai à présent d'extraordinaires s½urs de c½ur que tu juges adorables.

A présent, tout est comme ci-dessus. J'évoque ton prénom et ta voix surgit dans mon esprit ; nous communiquons sans cesse (mon être est un dialogue permanent), et cela me rend heureuse. Un même petit bonheur quotidien sans monotonie que je goûte chaque jour en ta compagnie, toi que je surnomme Hahasiah.

On peut me juger étrange, mais je n'en ai cure. On m'appellera folle et schizophrène, mais peu importe. Je t'ai, et, avec Dieu, tu suffis à mon bonheur.

Avec toute mon affection,

Ta petite Iarivi.


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Blog : Iwei
Texte (ci dessous) : "Accidentellement mes levres avaient touchees les siennes".

# à la demande de cette participante, je n'ai pas transféré son texte mais j'ai mis le titre de l'histoire ou vous pouvez le lire. #


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Blog : katharos
Texte (ci dessous) :

Tout est blanc autour de moi, autant le ciel que le sol. J'ai l'impression de ne plus avoir de corps, je ne sens plus son poids. Mon cerveau n'a plus l'air de diriger mes mouvements. Je me sens légère et détendue. Est-ce la fraicheur ambiante qui a mis mes sens en veille ? Je ne sais pas. Mais plus rien n'a d'importance, ni ce que je vois, ni ce que j'entends, ni ce que je sens. Je danse encore et encore, je glisse lentement sur la glace, au rythme de l'hiver de Vivaldi. Le vent m'accompagne.

Une sensation règne en moi, une sensation de plénitude. Cette sensation que je cherche à atteindre depuis des années, et que seul la danse me permet d'atteindre momentanément. Mais cette fois c'est différent. Le vent à l'air de protéger mon corps, de décupler mon énergie et balaie tout signe de fatigue. Mon âme et le vent semblent faire corps pour rendre ce moment le plus agréable possible. Je me sens anesthésiée. Parallèlement, mon c½ur déborde d'une sensation quasiment inconnue, et sur laquelle je ne pourrais mettre de mots. Je continue ma danse et me laisse aller, sans me concentrer sur mes pas. Progressivement, le vent semble prendre forme. Petit à petit une silhouette se dessine sous mes yeux. Elle danse et reproduit le moindre de mes mouvements. Est-ce un miroir ?

Nous continuons à danser inlassablement. Ensuite, nous cessons cette danse en miroir, pour nous consacrer à une danse de couple. C'est alors que nos corps se mêlent, que j'aperçois de fines ailes dans ton dos. Ayant certainement pris conscience de ma découverte, elle effectue un geste de la main, semblant balayer le vent. Puis je sens une légère fraicheur dans mon dos. Nous dansons de plus en plus vite, j'ai l'impression de voler. Nos mains se rejoignent soudainement, et ce contact, si léger, me redonne espoir en quelque chose dont je ne croyais plus. L'espoir de te revoir, de te serrer dans mes bras. Ma jumelle. Je t'enlace, de peur de perdre ce lien qui m'unit enfin à toi, après tant d'années d'absence. Je ferme les yeux appréciant ce doux moment.
Quand je les rouvre, je suis belle et bien seule, plus de neige, plus de patin, plus de musique ni de danse. Plus de toi, juste moi, seule, et le c½ur débordant d'euphorie. Cette sensation de te serrer contre moi, je la garde précieusement, pour supporter le poids de ton absence, le temps que nous puissions nous revoir, et que tu m'accorde une seule et éternelle danse.


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Blog : manga-fic74
Texte (ci dessous) :

Il y a ce moment dont je me souviendrais toute ma vie. Pour la raison simple et particulière qu'il a changé ma vie. Mais je vais d'abord vous résumer le contexte.

À l'époque, je devais avoir 17 ans et j'avais des tendances légèrement, d'accord, carrément asociale et dépressive. Enfin, c'est ma mère qui m'avait qualifié de dépressive, je reste convaincu encore à présent que ce n'était qu'une grosse déprime passagère. Elle avait duré un certain temps, j'avoue, mais j'avais toujours été très lente. J'avais toujours fait les choses à mon rythme. Et il faut croire que cette déprime n'avait pas échappé à la règle. La même personne qui à l'époque prenait toutes les décisions à ma place -personne déjà citer plus haut- ma mère avait décidé soudainement de m'envoyer chez une psy ou thérapeute comme elle préférait l'appeler. La raison ? Non, mais vous comprenez, une de ses amies avait envoyé sa fille chez une « super » thérapeute ! Et cela lui avait fait un bien fou ! Elle allait beaucoup mieux depuis. Imaginez ces trois dernières phrases dites sur le ton d'une mère un peu pimbêche, vous allez voir, vous allez rire. Revenons à nos moutons. Au début, je lui avais gentiment expliqué, à ma mère, que je n'avais pas besoin de voir une psy, pardon thé-ra-peute, que j'allais très bien. Elle m'a confirmé que j'étais dans le déni, un stade de la dépression. Pour lui prouver qu'elle avait tort, je me suis résignée à y aller.

Vous racontez mes premières séances seraient d'un ennui mortel, je vais donc directement passer à la dernière qui a tout changé. Oui, ce fut à ce moment. Comme quoi aller chez cette psy aura servi. Au cours d'une discussion, s'apercevant que j'étais vraiment trop pessimiste comme elle aimait me le rappeler. Elle s'était mise à me parler d'ange gardien. Sur le coup, j'avais cru avoir mal entendu, je lui avais donc demandé de répéter, m'inquiétant de cette soudaine perte d'audition. Elle s'était exécutée. Une bonne nouvelle sur deux ! Mon audition allait très bien. Mauvaise : ma psy déraillait.

-Ah c'est une blague ! M'étais-je soudaine exclamé. Vous testez mon côté optimiste ? Non, mais vous savez, je suis pessimiste mais j'ai de l'humour. Quoique, j'avoue ne pas comprendre votre blague...

-Mais je suis très sérieuse. Reprit elle très, trop, sérieusement.

J'étais resté un moment à la fixer avec les yeux ronds comme des billes avant de répéter bêtement ce qu'elle m'avait dit :

-Un ange gardien qui veille sur chacun de nous...

-Oui !

J'avais cherché dans ces yeux une lueur d'humour, peut-être poussait-elle la blague un peu loin... Sauf qu'elle avait l'air parfaitement sérieuse. Je sentis un coin de mes lèvres se lever, ce qui dut me donner une tête vraiment bizarre puisqu'en même temps mes sourcils se froncèrent. Puis comme ça. Sans crier gare. J'explosais de rire. Et pas le petit rire. Un bien gras, bien rauque, lourd. Pas un vrai rire. Un rire cynique dont j'avais le secret. Ma réaction sembla la décontenancer vu le regard de surprise qu'elle me lançait. Surtout, je crois, quand mon rire s'arrêta aussi instantanément qu'il était apparut. Et à la vitesse à laquelle je repris mon sérieux pour répondre :

-Eh bien le mien doit être bien tête l'air ou sacrément joueur pour rendre la vie aussi pourrir.

Sur ses mots, j'avais quitté son cabinet. Elle, elle n'avait pas bougé. Elle n'avait pas cherché à me rattraper ce qui m'arrangeait bien. Il n'y a pas non plus de : à la semaine prochaine. De toute façon, il n'y aurait pas de semaine prochaine. Et j'allais tout faire dans ce but. Je me dirigeais donc vers la secrétaire. Elle leva la tête vers et me demanda d'une voix aiguë :

-C'est pour le prochain rendez-vous ?

Je la regardais en secouant la tête et répondis :

-Non. D'ailleurs voyez à annuler tous mes prochains rendez-vous, s'il y en a eu de prit d'avance. Ma mère vous fera le virement pour la séance d'aujourd'hui, et celle qui n'ont pas été payé. Vous voyez, je ne gère pas les finances de la maison.

Après la négation ma voix s'était transformé en celle d'une femme d'affaire qui donnait ses directives à sa secrétaire. Je réfléchis un instant et rajoutais sur le même ton :

-Ah, et voyez à trouvez un psy, bah euh.. Pour la psy... Elle en a sacrément besoin, elle divague complètement. Ce sera tout... Bonne journée.

Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, j'attrapais mon sac et disparu.

Et c'est ce jour là, j'ai du le vexé et pas qu'un peu... Je vous parle de mon ange gardien, pas ma psy.

Suite à cet événement, j'eus le droit de ne plus retourner chez cette psy, et chez la psy tout court. Cette fois-là c'est ma mère qui c'était résigné. Et même si elle ne cru pas un mot de mon histoire sur ce que m'avais dit ma psy sur les anges, elle accepta que je n'y retourne jamais. Je vous jure que ce jour là dans ma chambre, j'ai fais une de ces danses de la joie ! Je sautais sur mon lit, j'ai même été jusqu'à me mettre debout sur mon bureau ! Sauf que ce fut une erreur. Je me suis tourné vers ma fenêtre, et je suis tombé nez à nez avec une drôle d'apparition. Le truc, c'est que ça à disparut tellement vite que je n'ai pas vu ce que c'était. Et je pense que ma perte d'équilibre qui me fit tombé lourdement par terre n'a pas aidé. Je me souviens avoir gardé un bleu pendant plus d'une semaine ! Pourtant, j'ai très vite oublié cet incident et ai repris ma vie d'asociale.

Je ne serais dire combien de temps ce sont déroulés entre les deux apparitions. Mais après la seconde, celle-ci est resté constante. J'étais tranquillement en train de travailler. Je réalisais des caricatures pour le journal du lycée, quand une voix masculine est intervenu dans mon dos.

-Si tu continue à être aussi asociale ta mère va te renvoyer chez la psy... J'ai déjà réussi à la faire changer d'avis une fois, ça va être compliqué de recommencer. Faudrait pensé à sortir ! Te faire des amis !

-Arrête, Zouzou ! - C'est mon petit frère - On croirait entendre maman. Et puis d'abord qui t'as permit de rentrer dans ma chambre ! Tu pourrais toquer ! Bon, je te pardonne pour cette fois, parce que tu as réussi à convaincre maman. Mais tu t'y es pris comment ?

J'avais parler sans lui adresser le moindre regard, j'étais bien trop occupé à repasser en noir les contours de mon dessin.

-Je te savais stupide mais pas à ce point là...

Je me retournais perplexe, mon frère ne m'aurait jamais parler ainsi ! Je crois qu'à ce moment là, j'eus la pire peur de ma vie. Contrairement à quelqu'un de normalement constituer je n'ai pas crier. Quelle raison aurais-je de le faire ? Un inconnu dans ma chambre ! Il était assis sur mon lit, les jambes tendu et croiser. Il me dévisagea l'air totalement blasé. De mon côté, je laissais ma main traîner sur mon bureau pour y récupérer mon cuter. La lame sortit, avec ma plume à calligraphie dans mon autre main, je les pointais vers l'individu. J'étais également toujours assise sur ma chaise.

-Tu crois franchement que ce que tu tiens peu me faire quelque chose ? Demanda-t-il sur le même ton de lassitude

Je contemplais mes mains en constatant qu'il avait sans doute raison. Pourtant un cuter, ça coupe ? Brillante déduction n'es-ce pas ? Sur le moment, cela ne m'a même effleurer l'esprit, je me suis contenté de reposer les objets sur mon bureau.

-Sage décision... sourit-il ravi

Il ne s'attendait sans doute pas à ce que je prenne un des livres sur ma pile et que je lui envoie en plein visage. Du moins, c'est ce qui aurait du ce passer. Pas qu'il ne l'aille pas reçu où je voulais, non ma vise avait été parfaite ! Mais l'ouvrage lui traversa la tête glissant contre le mur derrière lui, se faufilant dans le petit creux entre le lit et le mur.

-Aie ! S'exclama-t-il. Non je déconnes.

Son ton avait brusquement changé. Il était devenu froid. Un frisson me parcouru l'échine. Je devenais folle. Je ne voyais aucune autre explication. Je me levais alors tel un robot et me dirigeait vers la porte. Il apparut devant la porte comme par magie :

-Non, mais qu'es-ce que tu compte faire ? Questionna-t-il

-Demander ma mère à revoir une psy... répondis-je de façon mécanique

-Mais tu es vraiment stupide, ma parole !

-Tu as raison, un asile psychiatrique, c'est bien aussi...

Il secoua la tête et fit un drôle de mouvement de poignet. Je compris vite à quoi cela correspondait lorsque je me sentis bouger sans être réellement maître de mes mouvements. Il me fit asseoir sur mon lit. Ce lit me fit d'ailleurs avoir une révélation. Je tapai mon point dans la paume de ma main en m'exclamant :

-Mais oui, c'est ça ! Je suis en train de rêver !

-Mon dieu que cette fille est stupide !

Sur ces mots, il disparut. Et moi, je me persuadai que je venais de faire un rêve puisque j'étais dans mon lit. J'avais du faire une sieste. Je repris donc le cour de ma vie normalement.

Il m'y un certain avant de réapparaître, même très longtemps. Si je vous ai dis qu'à partir de ce moment il ne m'avais plus jamais quitter ce n'était pas totalement faux. C'est juste que malgré le faite que j'avais réussis à me persuader que c'était bien un rêve je ne cessais d'y penser. Et puis j'avais la désagréable impression d'être suivie, de sentir une présence à mes côtés. J'en devenu tellement parano, que je fis des recherches sur le sujet. Je me mis à me renseigner sur les anges. J'appris de nombreuses choses... Beaucoup d'information se contredisait ce qui était pénible... Je ne savais jamais vraiment que croire. Qui croire. Quel information était vrai parmi toute celle que je trouvais ?

-Alors crois en moi.

Cette voix qui avait de nouveau résonner dans ma chambre, je la reconnu tout de suite. Sans avoir eu l'impression que mon monde s'écroulait, ce jour là, il en prit un coup. Je crois que se fut ce jour là que j'ai remis en cause toutes mes certitudes. Je me suis alors retourner doucement, il était dans la même position que la première fois que je l'avais vu... Ou plutôt la deuxième. Sur mon lit tranquillement.

-Bah alors vas-y, poser les moi tes questions !

Je restais muette, en le dévisageant, pour moi ce qu'il m'arrivait n'était pas possible. Pourtant cette fois là, je lui laissais le bénéfice du doute.

-Tu aura pus remarquer que je suis pas très patient, alors si tu te décides pas je m'en vais !

Déclic ! Je devenais peut-être folle. Mais peut importe.

-D'accord...euh... Les anges vous n'êtes pas des êtres asexués ?

-Tu vois bien que je suis un homme !

-Okey... Et il y a des filles ?

-Bah évidemment !

Je ne me laissais pas déstabiliser par le ton légèrement lassé et agressif qu'il utilisait et continuais mon interrogatoire.

-Mais, ça se passe comment... Comment dire, les sentiments, fondé une famille et tous ?

-Non, mais c'est quoi ces questions ?!

-Quoi ?! Tu préfères que je te demande si tu aimes les spaghettis à la bolognaise !

-Non mais toi alors ! Tu passe vraiment d'un extrême à l'autre !! Tu ne veux pas juste savoir ce que je suis exactement ? À quoi, je sert ? Et pourquoi je suis à tes côtés ?!

-Non. Je ne veux pas.

-Pourquoi ?

-Tu me suis partout tout le temps ?

-Oui, c'est mon rôle, et tu me rends pas la tâche facile. C'est quoi ce délire avec les lieux en hauteurs ?!

-J'ai un aveu à te faire.

-Quoi dont ?

Sa voix fut soudainement douce, ce qui me rendis soudainement très nerveuse. Je me mis à jouer avec le tissus de mon t-shirt, évitant de le regarder droit dans les yeux. Je mis du temps à reprendre parole, et cette fois, il fut patient.

-Tu sais, depuis que j'ai pris conscience de ta présente, j'ai eu l'impression de ne plus être seule... Et maintenant j'ai peur que tu disparaisse.

Il s'approcha de moi. Et tendrement, il replaça une des mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Puis pour la première fois il sourit et avec douceur il me dit :

-Je sais. C'est pour ça que je suis là, alors ne t'inquiète pas, je ne vais pas disparaître.

[Votre auteur

Raven]


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Blog : MISAKI
Texte (ci dessous) :

Aucune histoire de remise


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Blog : Mon-blog-de-dessin-manga
Texte (ci dessous) :

Aucune histoire de remise


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Blog : Mylahe
Texte (ci dessous) :

Bonjour! Je m'appelle Sunny et j'habite en Australie. Je suis blonde aux yeux bleus-verts. Je ressemble à çà :

OS : Ma véritable identité

Généralement, je porte des vêtements assez colorés. Au fait, en parlant de moi, aujourd'hui je fête mes 18 ans. Ma mère m'a promis d'aller à Sydney juste pour l'occasion! J'habite à la campagne et pourtant, je n'ai jamais vu de kangourou de ma vie. Et mon père a disparu il y a 2 ans et personne ne sait où il est.

-Chériiiie ! Dépêches-toi ! me hurla ma mère

-Je suis là maman !
-Tu as bien mit ta robe bleu-vert? me demanda-t-elle.
-Je l'ai mise. Je me demande pourquoi elle te tient autant à c½ur. Sûrement un souvenir de famille.
-Tu le découvriras bientôt ma chérie. Très bientôt.

Mystère, mystère. Je vais devoir attendre, je suis bien obligée. Aujourd'hui on va à Sydney, pour mon anniversaire. Je sens que ça va mal se passer ! Faut dire que ma mère met tout le temps de la musique totalement nulle et ne dit jamais rien quand elle conduit. J'espère que ça ne dura pas trop longtemps parce que sinon je vais criser !

*plus tard*

Enfin! Nous sommes arrivées ! Marre de sa musique pourrie ! Elle est soûlante quand elle s'y met ! Heureusement que j'avais mes boules Quies. C'est quand même la vie ces trucs. Maintenant il faut qu'on trouve notre chambre dans notre hôtel. Le même qu'on prend à chaque fois que l'on vient à Sydney. Il est bien mais très vite lassant.

-Maman ?

-Oui chérie ?

-Pourquoi on vient toujours ici ?

-Parce que c'est le seul hôtel dans nos moyens.

-Et pourquoi cette robe ?

-Ça suffit tes questions ! Tu es bien trop curieuse ! Viens plutôt m'aider à porter les valises !

Elle m'énerve. Elle ne veut vraiment pas me répondre. C'est très stressant, comme si elle me cachait quelque chose. Elle ne me cache jamais rien d'habitude. Ça m'énerve mais me rend triste en même temps. Comme si elle ne me faisait plus confiance. Je pense que je n'ai jamais été aussi angoissée de toute ma vie.

Après 10 minutes (horribles) à porter les bagages et chercher la chambre. Heureusement que c'est un bon hôtel! D'ailleurs ils organisent une fête ce soir. C'est comme une cérémonie d'adieu je crois. En attendant je vais me plonger dans la lecture. Ça a toujours été un refuge pour moi. J'aime tout particulièrement les histoires d'anges, je ne sais pas pourquoi. C'est tellement magnifique ! J'aimerais bien être un ange et pouvoir voler dans le ciel, vivre des aventures extraordinaires. Mon plus grand rêve est d'être un ange gardien. Avoir des pouvoirs et aider les gens c'est ce que je préférerais faire. D'ailleurs, je n'ai pas vu le temps passer en lisant ! Ça fait déjà trois heures ! Enfin ! La cérémonie ne devrait pas tarder. Je ne sais même pas à qui elle est destinée ! Tant que ce n'est pas pour moi ou ma mère, ça me va.

-Mon c½ur, tu es prête pour ta cérémonie ?

-Ma cérémonie ? Ce n'était pas celle de quelqu'un d'autre ?

-Je ne t'avais pas prévenue ? Dommage.

-Et c'est une cérémonie de quoi ?

-Nous y allons, tu verras bien. Et dépêche-toi ; nous sommes déjà en retard !

-Ok, ok. Je me dépêche.

Bon, je verrai bien ce qui va se passer. Ça doit être une cérémonie de passage à l'âge adulte. J'espère tout du moins. Sinon je ne vois pas ce que ça pourrait être. J'aurai vraiment aimé qu'elle me prévienne pour que je puisse me mettre quelque chose de plus joli, je ne sais pas moi... Je marchai accompagnée de ma mère. Quelques minutes plus tard, nous arrivions. On me plaça dans un cercle tracé à la craie sur le sol. Au centre. Ensuite, un étrange homme récita une incantation :

-Cette jeune enfant ici présente, va passer sa cérémonie d'adieu de notre monde. Elle en rejoindra un autre, que seul peu peuvent rejoindre. Nous ne pouvons pas, mais son père l'a déjà rejoint lors de sa « mystérieuse » disparition. Elle devra le rejoindre, mais resteras toujours dans nos c½urs. Nous espérons qu'un jour nous la reverrons. Quitte ce royaume et rejoint celui des anges ! Rejoint ton père et quitte nous !

-Que se passe-t-il ? C'est quoi cette histoire ? dit-je effrayée

-J'aurai dû t'en parler avant ma chérie, mais je n'en avais pas le courage. Me dit ma mère en pleurant La robe bleue te permet de passer plus facilement dans le monde des anges !

-Je ne veux pas te quitter ! Reste avec moi !

Hélas, il était déjà trop tard. Plus rien ne pouvait arrêter le processus. Je me métamorphosais déjà. Des ailes me « poussaient » déjà dans le dos.

OS : Ma véritable identité

-Je ne t'oublierai jamais maman !

Je disparu et découvrit le monde des anges.

*5 ans plus tard*

J'ai retrouvé mon père et me suis fait des amis. J'ai passé mon diplôme d'ange gardien et je protège désormais ma mère de tous ses problèmes. Je mène une vie idéale dont j'ai toujours rêver !


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Blog : Ninako-Chan
Texte (ci dessous) :

Elle me manque. Elle m'a abandonné. Sans sa présence je me sens vide, privée de ma moitié, une âme égarée dans un endroit où elle n'a rien à faire. Jamais nous n'avions été séparées depuis le jour de notre conception, toujours ensemble, un amour sans faille mais surtout nous étions le miroir l'une de l'autre. Malheureusement ça fait un an que j'ai perdu ma jumelle.

On dit qu'un lien existe entre les vrais jumeaux, pourtant pendant qu'elle souffrait et que la vie la quittait même si ça n'a duré qu'une fraction de seconde, je n'ai rien sentie. Rien, pas la moindre petite douleur, pas de pressentiment, pas de sentiment de malaise. Mais lorsque j'appris que jamais je ne la réverrais dans cette vie, j'eu l'impression qu'un trou béant s'ouvrait dans mon coeur. Un vide que rien ne pourrait combler, une absence qui me ferais souffrir à tout jamais. Pourquoi est elle partie en me laissant seule

Un matin de printemps, il y a environ un an, je m'étais réveillée prise d'une quinte de toux avec une forte fièvre. Ma mère m'ordonna de garder le lit pour mon plus grand désespoir. J'attendais ce jour depuis plusieurs mois. Le voyage scolaire à Okinawa. Ils allaient tous aller à la mer sans moi même ma propre moitié. Je la regardais s'habiller et partir le coeur gros. Avant de sortir de la chambre, elle me fit un petit signe de la main. Je ne savais pas que je n'allais jamais la revoir. Quelques minutes plus tard, j'entendis claquer la porte d'entrée et fermais les yeux. Je m'éveillais quelques heures plus tard au son du vibreur de mon portable. Je soulevais l'appareil. Un message:
Coucou. On est bien arrivé. Tu vas mieux? Takumi voulait te demander de sortir avec lui mais il nous a confondu. En tout cas, tu lui plais. Prépare toi à avoir un petit ami dans quatre jours. Je t'aime. Soigne toi bien. Tu me manques.

Je soupirais et reposais mon téléphone. J'étais amoureuse de Takumi depuis le début de l'année mais visiblement il ne pouvait pas nous différencier Kisa et moi. Comment sortir avec un garçon incapable de me reconnaître? Je sursautais soudain voyant la porte s'ouvrir.

-Pardon de t'avoir fais peur Risa, je pensais que tu dormais, s'excusa ma mére en déposant un verre et un comprimé sur ma table de nuit. Ça va?
-Oui, soupirais-je. Si on oublie que j'ai raté le voyage scolaire, que Takumi à fait une déclaration d'amour à Kisa en la prenant pour moi, que toute la classe va s'amuser pendant que je suis clouée dans mon lit et que ma soeur m'a lâchement laissé, alors oui je vais bien.
-Tu oublies d'ajouter que tu portes toute la misère du monde sur tes épaules, me taquina ma mère.
-Très drôle, maugréais-je.
-Tu n'es pas la seule à avoir raté le voyage scolaire. Maiku a le même virus que toi d'après sa mère. Prends ça ma petite Cosette, ajouta-t-elle me donnant le médicament avant de sortir.

Je pris le remède. Maiku était mon meilleur ami et Kisa était amoureuse de lui mais ce n'était pas réciproque. Je saisis mon portable et écrivis:
Salut toi. On est deux malheureux. J'enrage. Je révais tellement de ce voyage scolaire. Tu sais que Takumi a fait une déclaration à Kisa en la prenant pour moi? Elle est chanceuse

Quelques secondes plus tard mon ami me répondit:
Hey Risa. Finalement c'est bien qu'on n'ai pas pu y aller.

Je regardais le message perplexe en fronçant les sourcils et tapais:
Pourquoi?

La réponse fut rapide.
Takumi est un abruti. Ça fait un an que je me tue à te le dire. L'amour t'aveugle. Il joue avec les filles. Ce n'est pas un mec bien. Fais attention à toi Risa.

Je souris. Maiku etait gentil mais un peu trop protecteur. Je refermais les yeux et m'endormis.

Je vécu les deux premiers jours du voyage scolaire à travers les messages de ma soeur. Le matin du troisième jour, elle m'annonça la sortie à la mer. Quelques larmes perlèrent au coin de mes yeux. Non seulement elle allait à la mer, mon activité préférée, mais en plus elle allait voir Takumi torse nu. Quelle chance!

En début d'après midi, le téléphone sonna. J'entendis ma mère répondre puis elle cria. Mon père était rentré du travail quelques minutes plus tard. Je me levais inquiète et descendis rejoindre mes parents. Ils pleuraient tous les deux. Je les regardais surprise. Mon père m'aperçu et me désigna le canapé. Je m'assis.

-Risa, me dit il doucement. C'est Kisa...
-Quoi Kisa? demandai-je prise de tremblements.
-Elle... Elle est... sanglota-t-il. Elle est morte.
-Non! C'est faux! hurlais-je. Pourquoi tu dis ça?
-Risa... Je sais que c'est dur, commença mon père. Mais...
-Non, le coupais-je. Il y a une erreur. Elle va bien. Elle va forcément bien. Kisa est une fille forte.
-Risa, fais toi une raison... Elle a été percuté par un camion en traversant la rue. Je suis désolé de te l'annoncer comme ça, termina mon père.

Ma mère gémit. Mes yeux se mirent à couler, ma vue se brouilla. Je me levais puis le trou noir.
J'ouvris les yeux pour découvrir ma chambre. Je soupirais de soulagement. Un cauchemar... Je regardais mon portable. Un message de Maiku:
Je suis désolée Risa. Tiens le coup. Je ne sais pas quoi te dire pour Kisa. Si tu as besoin appelle moi.

Je me mordis la lèvre et pleurais. Les souvenirs des jours suivant restent dans une sorte de brouillard. J'agissais comme une automate.

Un an après ce drame, la douleur etait toujours presente. Je ne supportais plus de voir mon reflet. C'est ainsi que j'en arrivais à cette conclusion: j'allais partir la rejoindre. Un matin je partis pour le lycée mais me rendis à la mer. J'avançais sur la plage, y abandonnai mon sac et m' approchais de l'eau. Une vague vint lécher mes chaussures. Je fis deux pas et l'eau froide s'infiltra à l'intérieur. Je retins un frisson et repris ma progression. Lorsque j'eu de l'eau jusqu'à la taille je me mis à nager puis me laissais couler à pic. Le froid me mordait la peau mais cela m'était égal. Je commençais à manquer d'air puis avalais de l'eau. Une peur panique s'empara de moi mais je luttais pour ne pas remonter à la surface. C'est à ce moment qu'une force surhumaine me propulsa à la surface. Je levais les yeux et étouffais un hoquet de surprise. Kisa... Ma Kisa se tenait là flottant,au dessus de l'eau, de magnifiques ailes dans son dos.
-À quoi joues tu? hurla-t-elle.
-Je te rejoins, dis-je.
-C'est hors de question. Tu ne mourrais pas. Je ne le permettrais pas. Vois par toi même Risa. Je suis devenu un ange, mais pas n'importe lequel, ton ange gardien. Ma mission est de veiller sur toi. Arrêtes de te faire du mal, me dit elle.
-Tu me manques, dis-je avalant de l'eau malgré moi.
-Je serais toujours à tes côtés, je te protégerai. Même si tu ne me vois pas, je serais là pour veiller sur la moitié de mon âme, dit elle en souriant.
-Kisa, laisse moi te rejoindre. Je vais mourir tu sais. Le froid m'engourdit, lui expliquais-je.
-Je le sais que le froid t'engourdit et t'endort mais ma qualité d'ange gardien me permet de faire des choses. Regarde, voilà ton sauveur, me dit elle.

Je regardais et vis quelqu'un nager rapidement vers moi puis me mis à couler. Une main m'attrapa le poignet et me ramena à la surface. La personne reprit le chemin vers la plage. A bout de force je me laisser entraîner. Il me souleva ensuite dans ses bras et me déposa doucement près de mon sac sur le sable. Kisa était tounours là mais il ne semblait pas la voir. Je décidais finalement de regarder celui qui venait de me sauver la vie. Maiku... Il était venu pour moi. Kisa m'éffleura le front et disparue. Les larmes me vinrent aux yeux. Je l'entendis murmurer qu'elle était toujours là mais plus visible. Maiku me serra dans ses bras puis appela les secours. Il ne me lâcha que quand les pompiers arrivèrent. Je souffrais juste d'une légère hypothermie.

Ayant fait une frayeur à mes parents, je leur promis de ne plus jamais recommencer. De toute façon Kisa ne me laisserait pas faire. Un matin alors que je marchais vers le lycée avec Maiku qui ne me laissait plus seule, une main appliqua une légère poussée dans mon dos me faisant tomber dans les bras de mon ami. Il me rattrapa, sourit puis déposa ses lèvres sur les miennes. D'abord surprise, je finis néanmoins par lui rendre son baiser en fermant les yeux. Lorsque nous nous séparâmes, mon double apparut, sourit puis murmura: je veillerai aussi à ton bonheur Risa. Même si tout devient noir un jour autour de toi, je resterais à tout jamais ta lueur d'espoir.


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Aucune histoire de remise


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L'Empreinte de l'Ange

Dédié à Stéphanie, Thony et Mélyssa ( Une amie et son fiancé qui viennent d'avoir une fille, Mélyssa )

Inspiré d'une légende.

Le jour s'était levé depuis plusieurs heures déjà. Le ciel était gris pour un mois de mai, mais le soleil était dans les c½urs de bon nombre de personnes ici présentes dans cette salle, mais aussi ailleurs, un peu partout.
Ils attendaient tous la venue d'un nouveau petit c½ur qui battra dans toute la vigueur d'une proche vie, à l'aube d'un nouveau jour. Ce jour tant attendu pour ce couple proche et fusionnelle, ce jour où l'espoir d'une nouvelle famille se formera lorsqu'elle viendra. Le monde l'attendait. Les infirmières et les sages femmes se pressaient autour de la jeune mère, pour apporter tout leur soutien d'encouragement. L'une d'elles se tenait là, à attendre la venue du bébé, pour l'accueillir avec des linges propres et une bassine d'eau tiède. Les autres incitaient la mère à pousser, à faire des efforts pour que le bébé sorte.
Des efforts difficiles.
La jeune mère se fatiguait à pousser sans cesse pour que son enfant vienne au monde.
Elle soufflait pour récupérer, puis poussait une fois de plus.
On sécha le front de la mère.
La mère serra la main de son fiancé et jeta un dernier regard sur lui. Le jeune homme l'observa avec bienveillance et tendresse pour l'encourager à faire plus. Il serra la main de sa promise et lui chuchota des mots d'encouragement. Le jeune homme sentait la bague autour du doigt de sa fiancée, mais dans ses yeux, on put y lire la nervosité. Un médecin arriva en trombe en face d'eux et apporta une grande aide à la jeune mère en examinant la naissance.
La tension était à son comble et la salle d'accouchement fut imprégnée de nervosité palpable.
La jeune mère n'était pas rassurée quand le médecin était venue vers elle. Mais son aide fut grande, alors elle suivit des conseils. Elle n'avait pas le choix. Ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Heureusement que les infirmières lui avait administrées une péridurale pour anesthésier la douleur. Mais, ce n'était pas assez suffisant. La jeune mère avait toujours mal.
<< - Allez, respirez ! Continuez de pousser, c'est bien ! Voilà, comme ça ! >> Encouragea le médecin.
La jeune mère poussa de toute ses forces pour donner la vie.
Elle poussa encore et encore, cria pour que le bébé sorte mais ce fut long et douloureux pour elle.
C'était son premier enfant, mais elle tenait le coup, elle était courageuse.
<< - Allez encore un effort ! Ça va venir ! On voit déjà la tête qui sort ! S'exclama le médecin.
- Poussez encore ! L'enfant va arriver. >> Encouragea l'une des sages femmes.
La jeune mère poussa et gémit de douleur, empêchant ses larmes de couler. Elle devait faire sortir son enfant, elle voulait le voir après tant de mois. Elle devait évacuer la douleur.
<< - Oui c'est bien ! Il sort ! >>
S'exclama de nouveau le médecin.
La jeune mère sentit son enfant sortir doucement sa tête, elle poussa fortement encore et encore avec fatigue. Au bout d'un moment, elle fut tellement épuisée qu'elle ne put faire aucun effort de plus. Le médecin et les sages femmes intervinrent aussitôt pour aider le bébé à sortir.
<< - On va l'aider à sortir, il va bientôt arriver. Allez, poussez encore ! Annonça le médecin, qui prit délicatement dans ses mains, la tête du bébé.
- Courage... ! >> Murmura une infirmière au côté de la mère.
Petit à petit, le bébé sortit doucement de son abri familier et réconfortant.
<< - Allez, allez... Murmura le médecin.
- C'est bien, ma chérie... >> Parla doucement le petit ami de la mère.
La jeune mère poussa encore une fois, puis deux fois. Elle sentit son enfant sortir d'elle même, une partie d'elle.
Sa chair, son sang et son c½ur pour un petit être trempé jusqu'aux os. Elle poussa une dernière fois et ce fut le soulagement. Une grande libération et de la fatigue se propagèrent en elle. Le bébé sortit entièrement.
<< - Ça y est ! >> S'exclama le médecin.
Le fiancé de la mère se leva, nerveux et excité à la fois, et se rapprocha un peu plus de sa fiancée. Le bébé poussa son premier cri, le cri de la vie, de la bonne santé. Une sage femme enleva le placenta et le médecin tendit une paire de ciseaux au jeune père, qui l'a prit en tremblotant.
<< - Vous devez couper le cordon ombilical. Annonça le médecin.
- D'accord. >> Fit le jeune père.
Il passa le cordon ombilical, entre les lames du ciseau, tout près du ventre du bébé, et il coupa d'un coup sec.
Le nouveau né cria fortement, en remplissant ses poumons, d'air.
Une infirmière prit immédiatement le bébé, le lava des impuretés, le nettoya à l'aide d'un linge qu'elle enroula autour du bébé pour le tenir au chaud.
Une autre infirmière prit le relais et posa le nourrisson sur une balance pour le peser.
Lorsque le poids fut donné, on prit le bébé et on le déposa délicatement sur le ventre de la mère. La mère et son bébé eurent un contact proche et familier.
<< - Félicitation, c'est une fille. >> Déclara le médecin.
Les parents de la petite fille soupirent de soulagement, simultanément. Ils regardèrent le bébé, collé au ventre de sa mère pour y sentir son parfum familier et réconfortant. La jeune mère était épuisée par tant d'efforts, mais fut récompensée par ce petit cadeau.
L'apaisement se lisait dans ses yeux tout autant que la tendresse. La jeune mère entoura son bébé avec ses bras et la guida vers un de ses seins. Le bébé n'eut aucun mal a trouver le sein nourricier de sa mère. La petite fille téta le sein de sa mère avec calme et appétit. Elle ne pleurait plus et semblait apaisée.
Tous regardèrent la scène.
<< - Elle n'a pas traîné... Chuchota une infirmière.
- C'est qu'elle avait faim. Renchérit sa collègue.
- Et bien voilà... Ça ne s'est pas trop mal passé. * Aux parents * Avez vous déjà un prénom en tête ? Demanda le médecin.
- Oui... Mélyssa. Sourit tendrement la mère.
- C'est un très joli nom. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai une autre patiente. Les infirmières vont bien s'occuper de votre enfant. Au revoir. >> Fit le médecin.
Le médecin partit et les infirmières restèrent. Elles changèrent les serviettes, jetèrent le cordon ombilical et lorsque le bébé eut fini de téter, le vétirent d'une couche et d'un body blanc, puis le mirent dans son petit lit, à côté de celui de sa mère, et le recouvrit de sa couverture.
Les infirmières repartirent, laissant seuls les parents et le bébé. Les parents regardèrent avec tendresse, leur petite fille s'endormir.
<< - Ça y est. Souffla le père.
- Elle est trop mignonne. Renchérit la mère.
- Oui, c'est notre bébé à nous, notre fille. Parla doucement le père.
- On est une vraie famille, maintenant. Sourit la jeune femme.
- Oui. >> Sourit le jeune homme.
Les deux fiancés s'embrassèrent de tout leur amour avant de regarder à nouveau leur enfant dormir.
<< - Je vais prévenir tout le monde que notre fille est arrivée. Tu peux te reposer et dormir. Parla mielleusement le jeune père.
- J'y compte bien. >> Sourit la jeune mère.
Ils s'embrassèrent de nouveau.
Le père prit son téléphone, et s'en alla de la chambre en composant un numéro et il ferma la porte derrière lui. Quand à la jeune mère, elle posa un regard doux à Mélyssa qui dormait paisiblement, comme un petit ange. Ses yeux se fermèrent tout seul et la sensation de fatigue s'accaparait déjà à travers son corps. Elle se laissa tomber sur son oreiller et se laissa doucement bercer par le sommeil et le calme.
Elle ferma les yeux et s'endormit au creux des bras de Morphée.
Le silence régnait au sein de la chambre et on ne détecta aucun bruit. Le sommeil de la mère et de l'enfant ne fut donc aucunement agité.
Une étrange atmosphère s'empara de la pièce, réconfortante et légère, par son odeur sucrée. Un rayon de soleil transperça le ciel gris et la fenêtre de la chambre pour caresser la peau fragile de l'enfant, tel une effluve chaleureuse. Ce rayon de lumière vint se poser dans la pièce, près du berceau. Une forme floue se dessina dans ce rayon de soleil et absorba sa lumière. Un corps humain apparut, habillé d'une longue robe blanche, puis sa tête, bien portée et dessinée, celle d'un visage féminin. Elle avait de longs cheveux bruns aux yeux bleus. Derrière son dos, la jeune femme portait des grandes ailes de plumes blanches. L'ange semblait si réel qu'on pouvait la toucher mais elle était l'illusion de la lumière et du soleil.
Une illusion bien réelle.
L'ange tourna la tête vers la jeune femme et la vit endormie.
<< - Vous avez fait du bon travail, Stéphanie. >> Murmura l'ange.
La voix de l'ange n'était que douces paroles célestes et pleine d'écho. L'ange tourna la tête vers la porte fermée de la chambre et sourit légèrement.
<< - Votre fiancé Thony doit être fier de vous. >> Souffla l'ange, sa voix étant les paroles du vent.
L'ange tourna la tête vers le berceau où elle vit le bébé dormir au chaud.
Elle s'approcha doucement, flottant comme le vent doux d'un soir d'été.
Elle voyait de ses yeux célestes, une jolie petite fille, blottie dans sa couverture, et dormant paisiblement.
<< - Mélyssa... Quel joli nom... >> Murmura l'ange.
Soudain, un téléphone fixe sonna au fond du couloir, une porte claqua et des bruits de pas se firent entendre. L'ange tourna la tête vers la porte et constata que personne n'entrait dans la chambre. Et lorsqu'elle décida de regarder une nouvelle fois le bébé, elle entendit des gazouillis et fut accueillie par deux petits yeux brillants, et un joli minois, comme si le bébé avait remarqué l'ange devant ses yeux.
L'être céleste se pencha légèrement vers le nouveau né, en déployant ses ailes pour que la petite fille les voit. L'ange lui sourit avec bienveillance.
<< - Bonjour toi... >> Parla doucement l'ange.
Le bébé gazouille en agitant les jambes et les bras. Autour du bébé, il y avait des petites peluches. Le bébé ne voyait que la jeune femme et ses grandes ailes. La petite Mélyssa ne voyait plus sa mère, ni sa chambre.
Elle n' observait que l'ange.
<< - Je suis Myrielle et je suis venue pour toi, pour tout les enfants du monde. >> Parla l'ange.
Le bébé lui sourit sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche.
<< Tu connais tout les secrets de l'Univers et un simple cri ou des paroles envolées révéleront ces secrets à tout le monde. Personne ne doit le savoir. Et je suis là pour ça. >> Parla l'ange.
La voix de l'ange berça le bébé et était chaleureuse comme le soleil, douce comme une brise printanière. Le bébé ouvrit la bouche et sortit un son plus fort que les autres. Avant que le son ne sorte, l'ange Myrielle plaça son index entre le nez et la bouche du bébé. Une petite lumière dorée sortit de son doigt.
<< - Chtt... >> fit Myrielle.
Myrielle glissa son doigt et l'enleva, montrant un petit creux entre le nez et la bouche de Mélyssa ; c'était le sillon naso labial, L'Empreinte de l'Ange.
Tout les humains sur cette Terre avaient cette marque plus ou moins prononcée.
<< - Non, non. Tu ne dois rien leur dire, ils doivent le comprendre de par eux même, et toi aussi. ils comprendront les secrets de l'Univers un jour ou l'autre. Et toi, tu dois évoluer à ta manière et à ton rythme. C'est comme ça que la vie fonctionne, petite Mélyssa. Tu dois rester innocente et pure, ton enfance doit l'être. Tu dois tout oublier, tout ce que tu sais. Ta mère est Stéphanie, ton père est Thony, et tu verras bientôt ta prochaine famille. C'est tout ce qui compte pour toi. Évolue à ton rythme, comme tu le sens. Petit Ange. >>
Parla Myrielle.
Le bébé ne disait plus rien et ne faisait que regarder l'ange au dessus de son petit corps.
<< - Sois comme tout les enfants du monde mais garde en toi la particularité qui te rendra unique. Tu l'es déjà aux yeux de tes parents. Comme ces milliards de coeurs qui battent sur cette Terre. >> Chuchota Myrielle.
Myrielle sortit une plume blanche et caressa le front de Mélyssa, avec les barbes de la grande plume, avec une douceur inimaginable. Mélyssa semblait si calme qu'elle ferma les yeux et s'endormit profondément.
Myrielle déposa avec délicatesse, la grande plume blanche sur les couvertures du berceau et regarda pendant quelques secondes, le visage de l'enfant endormie. Puis, elle porta son attention sur une peluche et retourna son regard vers la petite fille. Elle sourit légèrement.
<< - Tu ne seras jamais seule. >> Murmura Myrielle.
Le silence répondit à l'ange et on crut à l'instant, que le temps s'était arrêté pour quelques secondes. Le rayon de soleil s'intensifia et elle déploya lentement ses ailes avant de disparaître doucement dans la lumière, tel un fantôme.
Elle devint transparente et elle disparut complètement de la chambre, en même temps que les rayons de soleil. L'ange était partit, et le soleil aussi, laissant le ciel gris et la chambre légèrement sombre. Le calme fut si profond que l'on entendit aucun bruit, pas même les personnes dans le couloir.
Et dans la chambre, la mère et la fille dormirent ensemble, et paisiblement. Plus rien ne pouvait les déranger. Elles plongèrent dans un sommeil profond, partageant leurs rêves afin de se tisser les liens d'un amour inconditionnel.
Un peu plus tard dans la journée, Stéphanie s'était réveillée de sa torpeur, tout comme Mélyssa.
Thony les avait rejoint dans la chambre. Stéphanie semblait moins fatiguée.
<< - C'est bon, j'ai prévenu tout le monde. Il y en a qui vont arriver aujourd'hui. Prévint Thony.
- D'accord. >> Sourit Stéphanie.
Le couple jeta un ½il sur l'enfant et Stéphanie constata en premier, la grande plume posée sur le ventre de Mélyssa. Stéphanie la prit par la tige et la regarda attentivement, en fronçant les yeux.
<< - Qu'est ce que c'est ? Demanda Thony.
- Une plume... Fit Stéphanie, perplexe.
- Je vois bien, mais qu'est ce que ça fait là ? Il y a un oiseau qui est passé par ici ou quoi ? Demanda Thony.
- La fenêtre était fermée... fit Stéphanie.
- Quelqu'un l'a posé là, sur notre fille ? Demanda Thony, de plus en plus curieux.
- Oui, on dirait. Constata Stéphanie.
- Mais pourquoi ? Interrogea Thony.
- Ça, je sais pas... >> Murmura Stéphanie.
La plume était grande, blanche et douce. Sa tige était solide et irisée de bleu. Elle ne ressemblait à aucune autre, surtout de cette taille. Stéphanie observa encore quelques secondes la plume, avant de la poser sur la table de chevet, à côté d'une bouteille d'eau et d'un bouquet de fleurs.
Elle laissa tomber la plume pour regarder sa fille, d'un regard curieux mais doux. Son sourire s'abaissa quand elle vit l'une des peluches. Elle prit l'un des ours en peluches, à côté de Mélyssa et la regarda de tout les côtés. Elle retourne l'ours en peluche et y vit des ailes blanches accrochées à son dos.
<< - La peluche... Commença Stéphanie.
- Eh ben ... ? Fit Thony.
- Elle avait pas d'ailes avant. Fit-elle.
- Tu es sûre ? Demanda Thony.
- Ha oui, je suis sûre. Fit Stéphanie.
- Bizarre... >> Douta Thony.
Stéphanie reposa l'ours ailée à côté de Mélyssa dans le lit, et le couple regarda un instant leur fille. Thony se pencha un instant sur Mélyssa pour la chatouiller, tandis que Stéphanie semblait perplexe, mais elle ne se retint pas de sourire face à la scène.
<< - Mais oui, c'est notre petit ange à nous ça... ! >> Renchérit Thony en la chatouillant.
Mélyssa gazouille et rit, les yeux pétillants de vie et de joie.
Stéphanie releva la tête. Elle avait compris.
Elle regarda sa fille , d'un ½il rempli d'amour, de joie et de douceur.
<< - Un ange est passé par là... >> Déclara Stéphanie, souriante.


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Blog : setsunna-chan
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Tout est sale, silencieux, il fait noir... c'est un lieu propice aux cauchemars et aux films d'horreur. Je sens l'odeur du renfermé, la quantité de poussière chatouille mon nez et le froid dresse les poils de mon corps. Je ne sais plus depuis combien de temps je suis ici. Bien que mes yeux se soient accommodés à l'obscurité, je ne peux distinguer que la faible lueur qui passe en dessous de la porte. Cette porte... je la fixe tellement que mes yeux doivent sûrement être rougis, je ne sais pas, ils ne me font pas mal. Elle ne s'ouvre que lorsque l'on m'apporte mes repas. Enfin, je dis des repas mais c'est plutôt des miettes : un trognon de pain, quelques haricots et un morceau de viande qui n'est composé à moitié que de gras. Je dors sur un fin matelas posé à même le sol. Vieux et moisi, parfois je sens des insectes entrer en contact avec ma peau. Pris de dégoût je me recroqueville dans un coin de mon « lit » et m'endort épuisé après avoir fixé des yeux cette paillasse que je ne peux pas voir. A quelques mètres de ma couche se trouve un trou dans le plancher. Il s'agit de mes toilettes... pour trouver mon chemin je n'ai besoin que de mon nez... De plus, les chaines qui emprisonnent mes chevilles rendent difficile tout déplacements.

Au début je pleurais, ma peur était tellement intense que j'en faisais des crises d'angoisses, mais on me battait si fort parce que je faisais trop de bruit que je m'évanouissais sous les coups. Maintenant je ne pleure plus, je n'ai plus peur, je subis sans riposter... pour le moment. Je ne serais plus faible désormais. Elle est là pour m'aider. Elle m'a réconforté et m'a redonné courage. Grâce à elle, je sortirai d'ici, elle me guidera dans les ténèbres, elle est la seule flamme qui me réchauffe dans cet endroit, elle est ma lueur d'espoir. Elle a trouvé un plan pour me faire sortir de cet enfer. J'ai déjà pu enlever la chaine qui empêchait mes mouvements. Maintenant, j'attends désespérément que cette porte s'ouvre. Ce sera ma seule chance. Soit je réussis et je vis, soit j'échoue et je meurs à petit feu... Je n'ai pas le droit à l'erreur.

Le bruit d'une clé dans la serrure se fait entendre. Ça y est, il est l'heure du jugement dernier. J'espère que ce sera encore cet enfant, j'ai l'impression qu'il a autant peur que moi. Une violente lumière m'aveugle. Une petite silhouette noire se dessine. Ça doit être lui. Il s'approche de moi, une assiette et un petit gobelet à la main. Il est le seul à penser que j'ai peut être soif en plus d'avoir faim... Arrivé à ma hauteur, je bondis sur mes jambes, je me sens frêle mais l'idée même d'être libre me pousse à me lever. Je pousse l'enfant sur mon matelas, il cri de surprise et de peur. Je cours, monte les escaliers moisis en trébuchant et referme la porte d'un coup sec. Mes yeux ont mal et mes larmes coulent. L'air frais caresse sans douceur mes narines. Je prends directement une porte vitrée qui est sur ma droite. Je cours le plus vite possible. L'herbe mouille mes pieds nus et quelques pierres me les écorchent. Je suis dans un champ bordé d'une forêt. Il fait frais et le soleil est encore bas, c'est le matin. J'entends la porte s'ouvrir derrière moi mais je me force à regarder devant moi. Je ne sens plus mes jambes, mes poumons s'enflamment à cause du froid et de l'effort, mais tout cela m'ait bien égal. Je veux vivre ! Un bruit sourd résonne dans mes oreilles, puis un second. Je me retourne brièvement, un homme pointe un fusil dans ma direction. La peur revient, je vais mourir si je ne cours pas assez vite. Tout à coup toute ma fatigue et mes angoisses se font sentir. Je me sens ralentir. Une balle vient se loger quelques mètres à côté de moi. A présent je n'entends plus rien, le bruit était sourd. Mon regard s'illumine. Elle est là devant moi. Elle flotte dans les airs, les bras tendus dans ma direction. Un tendre sourire fait bouger ses lèvres. Je m'élance vers elle dans un dernier effort. Elle m'enlace de ses bras et soudain une douce chaleur réchauffe tout mon corps. Mon c½ur est apaisé, et mon corps ne souffre plus, je suis enfin libre. Elle me dit alors, les yeux humides et la voix tremblante: « mon chéri, tout est fini maintenant tu es en sécurité, n'ai plus peur. Je n'ai pas su te protéger, pardonne moi s'il te plait. Je t'aime mon fils ». Surpris, je sens que je m'éloigne d'elle. Je vois alors que je flotte dans les airs comme elle, en dessous de moi, mon corps git par terre, face contre terre et le tissus recouvrant mon dos est rougit par du sang. Je comprends alors que cette balle que j'ai entendu n'étais pas une balle perdue, mais celle qui m'a touché. Je me retourne vers mon ange gardien, elle est en larmes mais sourit. Mon c½ur est apaisé. Je l'ai enfin retrouvée, je commençais même à douter de son existence. Mais là voici, elle m'accueille avec amour comme elle l'a fait après m'avoir mis au monde. Je comprends tout maintenant, elle ne m'avait pas abandonnée dans cet orphelinat. Elle était morte en me donnant la vie. Je m'approche d'elle et la serre dans mes bras. Elle a toujours veillé sur moi et a fait son maximum pour m'aider. Dans un soupir de bonheur, mes lèvres laissent échapper quelques mots : « je t'aime maman ».


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FIN DES VOTES :
MERCREDI 21 JUIN



Le concours que j'organise à débuter depuis ce lundi 20 mars, jour du Printemps et il s'achèvera le mercredi 21 juin, jour de l'Eté. Durant cette période, les votes seront ouverts et il vous faut mobiliser vos amies pour obtenir le meilleur résultat possible. Bonne chance à toutes !



/!\
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Amie des Anges
Tags : Concours 2017 ♥, Thème : l'Anges ♥
​ 103 | 75

#Posté le dimanche 15 janvier 2017 14:00

Modifié le lundi 25 septembre 2017 08:05

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